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جواهر ستار التعليمية :: قسم البحوث :: منتدى الطلبات والبحوث الدراسية |
السبت 16 مايو - 21:26:48 | المشاركة رقم: | |||||||
جوهري
| موضوع: أريد بحث حول le travail de l'emir abdelkader la bataille de la mactaa أريد بحث حول le travail de l'emir abdelkader la bataille de la mactaa Emir intellectuel et humaniste Abdelkader fut l'homme qui, mieux que tout autre, a montré que la religion n'excluait pas la science, que la science n'excluait pas l'humanisme, que la foi n'excluait pas le spiritualisme. Force est de constater que la situation qui prévoit dans certaines parties du monde est loin de correspondre au message porté par l'Emir durant son existence. Notre religion incite au dialogue, à l'entraide et au pardon disait l'Emir . Qui est Abdelkader? Il naquit en 1808 à El-qaitna (Mascara) dans un milieu d'étude et de piété son père fut son premier maître ; sa mère Lalla Zohra était instruite . Son père, chef de la confrérie de Qadiriya, Sidi Mahieddine dirigeait une zaouia et jouissait d'une réputation de sainteté. C'est dans la zaouia de son père qu'il fit son apprentissage du Coran et des religieuses. Dés l'âge de 7 ans, il fut confié au cadi d'Arzew (ville côtière prés d'Oran) Si Ahmed Ben Tahar, un érudit au courant des affaires d'Europe qui l'initia aux mathématiques, à l'astronomie, à la géographie, et l'histoire, à travers AlMas'udi (Xe.s) et Ibn Khaldoun (XIV.s) - Abdelkader se révéla un brillant élève et acquit ainsi les bases d'une culture solide. A 14 ans, il fut dirigé sur Oran où il suivit une formation supérieure, que fut cependant brève puisqu'il rejoignit la zaouia paternelle. En 1825, il fit pèlerinage à la Mecque en compagnie de son père. Le voyage dura 2 ans et produisit une profonde impression sur lui . Il prit contact avec les milieux intellectuels d'Orient. Son ambition était de se consacrer uniquement à l'étude et à l'enseignement. Cependant, les événements vécus par son pays lui confèrent un double destin, celui d'un homme de science et de combat. "C'est par la vérité qu'on apprend à connaître les hommes et non par les hommes qu'en apprend à connaître la vérité "Lettre aux Français, tard R.Khawam,edit. L'heros, Paris 1977). Cette parole suffit à éclairer le fond même de la vie et de l'action d'Abdelkader. En 1830, Alger est prise par les français. Son armée menace les provinces d'alentour. Très vite, l'autorité des Turcs se désagrège, les premières escarmouches s'engagent entre algériens et français . Mahieddine réussità regrouper les tribus et à proclamer la Guerre Sainte. Les représentants de ces tribus conjurèrent à Mahieddine de prendre le titre "Sultan des Arabes". Mais celui ci, trop âgé propose Abdel-kader qu'il juge apte à assumer cette mission. Ce choix est entériné par les tribus sur le champs "Abdelkader a 24 ans, il est mûri de bonne heure par l'étude et les voyages il est le plus vaillant et le plus habile des cavaliers de sa tribu, il a la piété et l'equence d'un marabout, l'astuce et le sang-froid d'un diplomate : musulman, il est cruel ou généreux suivant le besoin, bienveillant ou sévère par calcul, ensemble de qualités qui fait les dominateurs d'hommes" .(Ch.H. Churchill, la vie d'Abdelkader). Il organise la résistance à l'invasion d'une armée puissante qui regroupe autour de lui les tribus et symbolise la nationalité algérienne. Abdelkader essayait des forces nouvellement disciplinés contre la première nation du monde, depuis longtemps savante dans l'art de la guerre et disposant de ressources immenses. L'Emir Abdelkader demeure le symbole de la résidence nationaleà l'occupation colonial de notre pays. Pendant quinze ans ( 1832-1847). Il a lutté obstinément contre l'une des meilleurs armées d'Europe, supérieure en nombre et en matériel. Comme l'indique l'un de ses biographes" l'homme était si grand qu'il s'impose à l'admiration de ses adversaires". (M.Ch.SAHALI. Abdelkader, le Chevalier de la Foi, Alger 1953). La formation Abdelkader est né à el Guetna prés de Mascara en 1808, élevé dans la Zaouia paternelle dirigée par Si Mahieddine. Il reçoit une éducation solide qu'il complète au prés des maîtres éminents à Arzew et à Oran. Il apprend les sciences religieuses, la littérature arabe, l'histoire, la philosophie, les mathématiques, l'astronomie, la médecine ...Platon et Artistote, Al-Ghazâli, Ibn Rushd et Ibn khaldûn lui sont familiers, comme en témoignent ses écrits. Toute sa vie, il étudie et dévelope sa culture. Le pèlerinage Il effectue le pèlerinage à la Mècque avec son père en 1826 et prend contact avec l'Orient. Les pèlerins se rendent ensuite à Baghdad pour visiter le tombeau de Sidi abdelkader Djilâni, fondateur de la confrérie al-Qâdiriyyaà laquelle se rattache la zaouia de la Guetna . Ils échappent ainsi aux menaces du bey d'Oran qui a pris ombrage de l'autorité spirituelle de Si Maheieddine et de son fils en Oranie. Connaissance de l'emir abdelkader L'engagement et la guerre Après la prise d'Alger en 1830, Si Mahieddine et le jeune Abdelkader participent à la résistance populaire, abd-el-kader se distingue par son courage et son intelligence. Les tribus de l'ouest se réunissent et veulent choisir un chef pour défendre le pays. Si Mahieddine sollicité s'excuse en raison de son âge et propose son fils Abdelkader fait l'humanité, il est investi en qualité d'Emir par une grande assemblée réunie près de Mascara, le 27 novembre. L'Emir s'engage à diriger la guerre contre l'occupation étragère, il organise l'état nationale constitue le gouvernement, désigne les khalifas pour administrer les provinces, mobilise les combattants, crée une armée régulière, lève les impôts, rend la justice . Il signe le traité Desmichels avec le général d'Oran le 24 février 1834, ce traité reconnaît son autorité sur l'Ouest et le Chelif Ratifie par le gouvernement français, il est mal appliqué par le général Trézel, successeur de Desmichels. ce général défie l'Emir et veut étendre son autorité. L'émir lui afflige une grave défaite à la macta, sur la route de Mostaghanem le 28 juin 1835. Plusieurs engagements opposent l'Emir aux troupes françaises. L'Emir pratique la guérilla permanente, attaque rarement l'ennemi de front, il le hercule, lui tend des embuscades et lui cause des pertes sensibles. Il est insaisissable, se montre partout et nulle part, son infanterie et sacavalerie sont mobiles et efficaces. Bugeaud et l'Emir Le général bugeaud nommé à Oran négocie un nouveau traité avec l'Emir, le traité de Tafna est signé le 3 Mai 1837. L'Emir contrôle désormais l'Oest, le tetteri et une partie de l'Algérois. Il consolide l'état, bâtit des villes fortifiées, fonde des ateliers militaires, soumet les rebelles et les collaborateurs. Le traité donne lieu à des contestations avec le gouverneur Vallée et la guerre reprend en novembre 1839. Bugeaud nommé gouverneur, veut occuper tout le pays, il pratrice la méthode de la " terre brûlée ", détruisant toutes les villes, les récoltes, les troupeaux...L'Emir résiste avec énergie, remporte de brillants succès comme celui de Sidi Brahim ( 23 Septembre 1845 ). Mais le pays est ruiné, les tribus sont épuisées, le soutien du Maroc fait défaut. L'Emir décide d'arrêter la guerre et choisit l'exil (décembre 1847). Le gouvernement français accepte de le transporter en Orient. La prison et l'exil L'engagement français n'est pas respecté. L'Emir est conduit à Toulon , puis à Pau et Amboise. Il est considéré comme prisonnier d'état jusqu'à octobre 1852, date à laquelle Napoléan III vient enfin le libérer. Il s'embarque pour la Turquie et s'installe à Brousse, puis se fixe définitivementà Damas où il reçoit un accueil triomphal. En dehors de quelques voyages et d'un nouveau pèlerinage, il ne quitte plus la Syrie et consacre son temps à la méditation, à la prière, à l'enseignement et aux oeuvres de bienfaisance. En 1860, les émeutes de Damas lui fournissent l'occasion de l'illustrer comme un personnage hors série. Il sauve des milliers de chrétiens du massacre et fait reculer les émeutiers. Plusieurs chefs d'état lui adressent des félicitations et des décorations, notamment ceux d'Angleterre, de Russie, de France... Célèbre et honoré , il s'éteint à Damas le 26 Mai 1883. Une foule considérable assiste à ses funérailles. L'emir et sa lettre aux francais L'émir Abdelkader est assez bien connu comme résistant et comme homme d'Etat. Depuis plus d'un siècle, ses différents biographes ont décrit largement sa vie et son action . On peut citer notamment .Abellemare (Paris 1855), ch.H.Churchill( Londres,1867), l'Emir Muhammad (Alexandrie,1903),P.Azan(Paris, 1925) et M.Ch.Slhi (Alger, 1946). Par contre, il est beaucoup moins connu comme écrivain et comme penseur.Ses écrits restent dispersés ou inaccessibles. Quelques- uns ont été traduits en tout ou en partie: la "Lettre aux Français" (dhikrâ-al-âqil) par G.Dugat, consul français à Damas (Paris, 1858) sous un autre titre, et par R.Khawam (Paris,1977) sous son titre actuel;M. Chodkievicsa donné des extraits des mawâqif (Paris,1982) avec une remarquable introduction. C'est encore peu et il serait souhaitable que cet effort soit poursuivi pour mettre l'½uvre de l'Emir à la portée du grand public non-arabisant. Aujourd'hui, il est nécessaire de présenter les écrits de l'Emir, sous forme d'articles ou de conférences et en poursuivre l'édition complète avec une introduction et des notes. Pour notre part, nous voulons étudier ici la "Lettre aux français" rédigée par l'Emir à Brousse Turquie, en 1855, à la demande de la société asiatique de Paris. Dans l'avertissement de l'auteur(p63 à 66) on trouve le plan de l'ouvrage. Il comprend une introduction que R.Khawam appelle " Préface " (P.67à 74), trois chapitres et une conclusion générale. Chaque chapitre comporte un développement, une remarque générale et une conclusion particulière. Le chapitre premier (P.77 à 125) traite du mérite de la science et des savants; il définit " l'esprit " ou faculté intellectuelle et les connaissances qu'il permet d'acquérir, en partant de la perception sensible pour parvenir à la connaissance véritable ; il se termine par le classement des sciences. Le second chapitre (P127 à 172) a pour objet la prophétie, la connaissance des prophètes et la réfutation de ceux qui ne croient pasà leur message. Le chapitre troisième (P.173 à 205) porte sur l'histoire de l'écriture , des nations qui l'ont mise au point et des raisons qui sontà l'origine de son invention; l'Emir s'arrête particulièrement sur l'écriture arabe. La conclusion générale (P.207 à 239) termine le livre, en classant les hommes selon leur savoir et leurs croyances. Le traducteur R.Khawam a ajouté en annexe les documents de l'époque dus à des témoins contemporains de l'Emir (P243 à 276). Pour donner une idée générale du contenu de la "Lettre", nous passons en revue successivement la supériorité de l'esprit, la science et la foi, le message des prophètes, l'écriture et la civilisation. La supériorité de l'esprit L'émir partage le point de vue des grands savants musulmans sur la supériorité de " l'esprit " . S'il ne cite pas ses sources, il indique parfois les penseurs auxquels il se réfère: les philosophes grecs(Socrate, Platon, Aristote) familiers de la culture, arabe et les auteurs musulmans célèbres(Al-Râzi, Ibn Sinâ, Al-Ghâzali, Ibn rochd, Ibn Khaldun..) il part évidemment des textes fondateurs, Coran et hadîths, et y ajoute ses réflexions personnelles et ses propres opinions qui frappent par la pertinence et l'ouverture. "La science, dit-il, vient de l'esprit comme le fruit vient de l'arbre" (P.93). L'esprit apparaît d'abord chez l'enfant puis mûrit chez l'adulte; il distingue l'homme de la bête et lui confère la dignité morale par la maîtrise du désir(P.95). Le savant surpasse l'ignorant par l'expérience, la réflexion et les connaissances acquises. L'ignorant, par contre, ne réfléchit guère; il se laisse guider par l'habitude et suit les ancêtres ou l'entourage, sans pouvoir mesurer le dommage causé par le désir: C'est ce qui explique l'inégalité parmi les hommes, selon la force ou la faiblesse de leur esprit. Les connaissances acquises comportent des degrés: le premier c'est la connaissance par les sens, le second la connaissance par l'intelligence. La connaissance sensible est stérile et conduit souvent à l'erreur, tandis que la connaissance intellectuelle est féconde et englobe tout le savoir. Sur ce point, les savants français possèdent au plus haut point les sciences d'application pratique, sans recourir à l'esprit de spéculation, c'est - à - dire à la réflexion métaphysique. L'Emir est frappé par le matérialisme du XIXè siècle ( P.122) marqué par le positivisme et le scientisme qu'il ne peut partager; la science pour lui, est inséparable de la foi. La science et la Foi En effet, si la science permet de maîtriser la nature, elle ne confère pas la sagesse. L'Emir rappelle qu'il existe deux sortes de sciences : les sciences dignes d'éloge et les sciences blâmables. Les premières comprennent les connaissances utiles à la religion et à la vie terrestre (P.115) : Mathématique, astronomie, médecine, agriculture, politique..; ce sont les sciences profanes que l'on peut acquérir par l'effort d'instruction et le travail (P.120). Les sciences blâmables ne sont pas utiles et causent des dommages à l'homme: astrologie, magie...(P.122). Il convient donc de distinguer les sciences véritables de celles qui ne le sont pas. Leur mission est définie. Les sciences religieuses assurent le salut dans l'au-delà, les sciences profanes l'assurent ici-bas (P.92). La plus noble des sciences, estime l'Emir, c'est la connaissance de Dieu (P.124). Sans elle, l'homme ne peut accéder à la perfection, ni pratiquer les vertus qui sont à la base de la vie spirituelle . C'est par là que l'homme prend la mesure de sa force morale et de sa tâche dans le monde. Sa supériorité, en effet, réside dans le discernement et la justice; c'est la justice qui lui donne le pouvoir de maîtriser la colère et le désir. Le courage lui permet d'orienter la colère vers la direction qui convient, soit pour la pousser vers l'action, soit pour la contenir. La tempérance, enfin, soumet le désir ç une discipline nécessaire, conformément à la raison età la loi religieuse. L'harmonie entre ses quatre vertus forme Les beaux caractères (P.101 à 103). Le message des prophètes Réduit à ses seules forces, l'homme est incapable d'accéder à la perfection. Il doit reconnaître ses propres limites; bien des choses demeurent inaccessibles pour lui (P.131). En effet, il existe deux sortes de connaissances; la connaissance intellectuelle et la connaissance de la loi divine; celle-ci est donnée aux prophètes qui la transmettent aux hommes. La connaissance prophétique est supérieure à la notre; elle éclaire et conforte notre raison. Livré à lui même, l'homme cherche à user de l'or et de l'argent à sa guise; il se croit libre de disposer de ce bien qui lui appartient, sans être obligé d'en distribuer une partie. Il pèche par égoïsme. La loi de Dieu lui interdit de thésauriser et lui ordonne de donner aux pauvres et aux indigents une part de ce qu'il possède. Dieu n'a créé aucun être humain pour vivre dans la dénuement" (P.137). L'or et l'argent sont destinés à faciliter les transactions commerciales. Si quelqu'un les garde pour lui, il s'écarte du destin de Dieu. Les prophètes, d'ailleurs, s'accordent sur les questions essentielles: le respect de la personne, de l'esprit, de la famille et des bien acquis. Les religions dispensent le même enseignement ; leur but est de glorifier Dieu (p155). Le dialogue entre les religions est possible, malgré ses difficultés que l'Emir ne sous estime pas (p.162). Du fait qu'elles se complètent, elles doivent conduire à la tolérance. Mais il se trouve des gens qui doutent du message prophétique; pour eux, les lois religieuses ne sont pas nécessaire. L'homme est libre d'agir comme il l'entend. L'émir conteste ce point de vue. La prophétie est utile parce que la raison de l'homme est bornée. Si l'on examine la vie des prophètes, on reconnaît sans peine leur sincérité. La biographie de notre prophète montre clairement ses rapports avec Dieu; on ne peut les mettre en doute, puisqu'ils sont attestés par des témoins véridiques (p.151 et 153). Il est faux d'affirmer que la prophétie et la raison sont incompatibles. Celui qui affirme que les connaissances contredisent la religion...pèche contre la religion (p.165 et 166). Au contraire, elles se complètent et se confortent. On reconnaît la les positions d'Ibn Rochd et d'Ibn Khaldoun que l'Emir connaît bien. L'homme capable de discernement admet qu'il ne peut lâcher la bride à ses instincts et ses désirs; il sait que les plaisirs corporels ne sont pas durables. Il ne peut se compter comme les sceptiques, mais préfère les plaisirs intellectuels qui sont supérieurs. L'esprit humain, s'il est en bonne santé, ne prend plaisir que dans la science (p83). Toutefois ,les hommes de science et de philosophie sont peu nombreux (p.82). Ils constituent les ferments de la sagesse et de la culture ; leur mission est de guider l'opinion publique. L'écriture et la civilisation L'écriture est nécessaire à l'essor de la culture: les connaissances, dit l'Emir, n'ont pu être rassemblées, la philosophie n'a pu être édifiée et les propos rapportés par les anciens n'ont pu être conservés, les livres de Dieu descendus sur terre n'ont pu être recueillis que par l'écriture (p.175). Le geste est plus noble que la parole; mais la parole est moins noble que l'écriture (p.174).En effet, l'écriture demeure, tandis que la parole s'envole (p.176). C'est un fait que les grandes cultures sont fondées sur l'écriture. L'Emir étudie tout à tour les écritures persane, himyarite, arabe, grecque, syriaque, hébraïque, latine, copte, berbère,andalouse, hindoue, chinoise (p.179) ; il souligne leur mérite ou leur faiblesse. On peut mesurer ainsi l'étendue de ses connaissances littéraires et historiques. Toute fois, il désapprouve les conservateurs qui donnent la préférence au patrimoine aux dépens de la culture moderne. Ils ont tort ceux qui dénient toute valeur aux livres ..., aux études scientifiques composées à notre époque (p.194). Il leur rappelle un vers célèbre : Cet ancien a été moderne en son temps et ce moderne deviendra un jour ancien. Si les anciens se sont illustrés autrefois par leurs travaux et leur génie, les modernes se distinguent à leur tour aujourd'hui. Un effort doit être fait pour connaître les autres langues et favoriser la traduction. Lettre d'Abdelkader au roi Louis Philippe (Après les salutations d'usage) Les jours sont changeants, de même que la guerre offre ses chances variées, chaque circonstance nécessite un à propos et l'espace est indispensable à celui qui veut devancer: tout mortel a son livre de destin, comme tout inventeur a sa chance de réussite. Je viens de rappeler à votre souvenir que, dés le principe, nous avons accepté avec bonheur la paix, nous avons aussi accepté sans difficulté les conditions que vous nous aviez imposées, et nous nous réjouissons de vivre avec vous en bonne intelligence. D'un parfait accord et de bonne foi, notre alliance était bien cimentée, d'autant mieux que votre approbation personnelle consolidait d'une manière durable les traités de paix conclus entre nous: à cela sont venus se joindre des présents de part et d'autre qui n'ont pu qu'affirmer les sentiments d'amitié d'où naît le bien-être général. Nous étions dans cette position jusqu'au moment où plusieurs personnes influentes de l'Algérie sous votre commandement écoutèrent les idées perfides des Arabes portant à la perturbation et à la mésintelligence entre nous, au point de nous dépeindre à vos yeux comme répréhensible et coupable, lorsqu'au contraire nous avions lieu de nous plaindre de leur injusticeà notre égard. Je vous ai écrit maintes fois confidentiellement et officiellement, et toujours mes intentions étaient dénaturées: car on ne vous faisait connaître que les inspirations de leur coeurs qui sont contraires à mes véritables sentiments guidés qu'ils sont par la haine qu'ils ont pour nous; aussi ils ont triomphé dans .............. الموضوعالأصلي : أريد بحث حول le travail de l'emir abdelkader la bataille de la mactaa // المصدر : ممنتديات جواهر ستار التعليمية //الكاتب: GHAZIELE
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