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جواهر ستار التعليمية :: قسم التاريخ و الحضارة الاسلامية :: تاريخ الجزائر و شخصيات |
الإثنين 12 مايو - 14:31:57 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 LA CHARTE D’ALGER ENSEMBLE DES TEXTES ADOPTES PAR LE 1ER CONGRES DU PARTI DU FRONT DE LIBERATION NATIONALE (DU 16 AU 21 AVRIL 1964) (Page suivante) COMMISSION CENTRALE D’ORIENTATION PREMIERE PARTIE POUR UNE REVOLUTION SOCIALISTE Chapitre 1. Le mouvement national jusqu’en 1954 Chapitre 2. La guerre de libération nationale Chapitre 3. Fondements idéologiques de la Révolution Algérienne <BLOCKQUOTE> Les caractéristiques de la société algérienne Structures et tendances La Révolution socialiste Pour le développement d’une pensée socialiste Pour une politique extérieure indépendante </BLOCKQUOTE> DEUXIEME PARTIE PROBLEMES DE LA TRANSITION ET TACHES D’EDIFICATION Chapitre 1. Du capitalisme au socialisme Chapitre 2. Les tâches économiques de l’édification socialiste Chapitre 3. La réalisation des aspirations des masses Populaires Annexe. La situation économique et sociale au lendemain de l’indépendance TROISIEME PARTIE LES INSTRUMENTS DE LA REALISATION Chapitre 1. Le Parti et les organisations de masses Chapitre 2. L’État Annexe. Les Statuts du Parti QUATRIEME PARTIE RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL ET RESOLUTIONS FINALES Le Rapport du Secrétaire Général La Résolution de politique Générale La Résolution économique et Sociale PREMIERE PARTIE Pour une révolution socialiste Le mouvement national jusqu’en 1954 Une révolution ne constitue jamais une rupture brutale et totale avec le passé. Les hommes agissent sous l’influence des conditions diverses héritées du passé qui leur montrent impérieusement la voies. Pour cette raison, l’histoire seule peut donner un sens à ce qui est advenu. La connaissance objective de l’histoire de l’Algérie constitue pour tout militant une obligation fondamentale. La force de la révolution, les succès de la lutte anti-impérialistes et de l’édification socialiste ne dépendent pas seulement de la conscience des forces dirigeantes mais aussi des facteurs positifs qui existent dans la structure de la société. La falsification de l’histoire de notre pays et sa simplification par des historiens et des publicistes liés politiquement et idéologiquement au colonialisme ont souvent constitué un frein à idéologiquement au colonialisme ont souvent constitué un frein à l’influence du mouvement de libération nationale. Se placer dans la perspective du développement national de l’Algérie, partir des intérêts des couches les plus déshéritées du peuple algérien constituent une condition absolue à l’étude impartiale de la réalité nationale algérienne. L’Algérie à la veille de 1830 Le peuple algérien est un peuple arabo-musulman. En effet, à partir du VIIIe siècle, l’islamisation et l’arabisation ont donné à notre pays le visage qu’il a sauvegardé jusqu’à présent. Mais c’est plus loin qu’il faut remonter pour voir apparaître les premières manifestations de la contribution du Maghreb Central à la civilisation. Cette contribution, vieille en fait de plus de trois millénaires, s’épanouit tout particulièrement dans le puissant royaume numide des IIIe siècle avant Jésus-Christ, autour de Massinissa. Du siècle IIe avant J.C. au VIIIe siècle après J.C., ce furent essentiellement des luttes contre la domination étrangère romaine, vandale et byzantine. A cette résistance populaire acharnée s’attachent des noms tels que celui du véritable héros que fut Jugurtha. L’opposition à l’oppression se traduisit, sur le plan idéologique, par le boycottage systématique de la religion des oppresseurs. L’imbrication de la résistance à l’agression et des luttes sociales culminait dans d’imposantes révolte rurales à caractère égalitariste. Au VIIe siècle, la rapidité et la profondeur du processus d’islamisation et d’arabisation qui commence ne peut s’expliquer que par le rôle libérateur de cette religion et de cette civilisation nouvelle qu’un peuple aussi combatif n’aurait pas acceptée si elles ne lui apportaient libération, promotion sociales, enrichissement culturel, prospérité et tolérance. Le caractère arabo-musulman demeure ainsi, le fondement de la personnalité algérienne. Pendant des siècles notre pays évolua dans le cadre arabe et plus particulièrement dans le cadre maghrébin. Au XVIme siècle, la formation progressive du territoire algérien est presque achevée. Ainsi apparaît le second élément de la réalité nationale algérienne qui vient s’ajouter à la langue arabe. Le combat est engagé par les frères Arroudj et Khair-eddine contre la menace extérieure espagnole et le morcellement du pays favorise la prise en main du pouvoir central par une caste militaire d’origine turque, l’odjak qui institue l’Etat des deys. La souveraineté du khalife de Constantinople sur cet Etat est purement nominale. La décentralisation extrême de l’Etat , la multiplication des statuts compliquaient la hiérarchie sociale. Les Kouloughlis, les Janissaires, les tribus Deiras et Makhzen constituaient avec l’odjak les principaux bénéficiaires de l’impôt prélevé sur les tribus raïa. La caste militaire turque n’était pas implantée directement dans le pays. Renouvelée périodiquement par des apports extérieurs, elle ne constituait pas une couche sociale stable assurant une fonction régulière dans les rapports sociaux. La caste dirigeante ne possédait pas de façon privée les moyens de production. Cependant les représentants en avaient la disposition. De ce fait, l’exploitation des tribus raïa se faisait sous la forme d’impôts en travail et en nature (prélèvement sur les produits du travail). Le parasitisme de la caste dirigeante s’exprimait surtout à travers la pression fiscale sur les populations algériennes. Au XIXme siècle, autrement dit trois siècles après l’instauration de l’Etat des deys la société rurale algérienne n’avait pas perdu sa physionomie d’antan. Le contrôle du pouvoir central sur les tribus qui peuplent l’intérieur du pays demeure limité. Cependant, des représentants de l’Etat se constituent en féodalités (processeurs d’azel) et s’approprient à titre privé des moyens de production. Certains chefs familiaux en font de même (propriétaire melk). Mais le domaine « arch » » forme d’appropriation collective de la terre et des troupeaux couvre l’essentiel du pays. A la veille de l’agression française, les difficultés du commerce extérieur occasionnées par la rupture des courants d’échanges traditionnels, les manœuvres des compagnies de traite européennes, les spéculations des hommes d’affaires étrangers créent des problèmes financiers à l’Etat algérien qui aggrave sa pression fiscale sur les populations. Cette situation renforce l’hostilité contre la caste militaire turque et les instruments répressifs sur lesquels elle s’appuie et nourrit par voie de conséquence des conflits intérieurs. L’affaiblissement de la puissance intérieure et extérieure de l’Etat des deys renforce les colonialistes et alimente les projets de conquête. Les intérêts égoïste de la caste militaire d’origine turque, leur absence de liaison réelle avec les populations du pays ont joué un rôle déterminant dans la décadence de l’Etat algérien et l’ont ainsi rendu vulnérable face aux menées colonialistes et aux tentatives de mainmise capitaliste. .Malgré ses aspects contradictoires, l’Algérie constituait déjà un Etat différencié. La culture islamique, une hiérarchisation sociale identique, une organisation juridique commune constituaient un lien entre tous les membres de la communauté algérienne, Lien renforcé par l’hostilité de caractère social manifestée à une caste militaire d’origine étrangère mais déjà partiellement enracinée, accusée de frapper les croyants d’impôts non coraniques et de pactiser avec les infidèles. Contrairement donc à ce qu’affirment les historiens de la conquête, l’Etat algérien disposait d’une armée et d’un appareil administratif et judiciaire et entretenait des rapports diplomatiques avec les puissances étrangères. Les dissertations sur le caractère nécessaire de la colonisation, sur la « colonisabilité » du peuple algérien, constituent une mystification grossière, car l’Algérie, au même titre que d’autres pays européens de l’époque ayant son niveau de développement, possédait les aptitudes lui permettant de s’engager par une autre voie dans la direction du progrès. La colonisation a mis un terme aux possibilités de développement propre du peuple algérien. Loin de précipiter son évolution, elle l’a au contraire retardée et rendue plus douloureuse. الموضوعالأصلي : ميثاق الجزائر، أبريل 964 // المصدر : ممنتديات جواهر ستار التعليمية //الكاتب: berber
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الإثنين 12 مايو - 14:32:29 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 1964 La résistance armée à l’agression La volatilisation rapide de la bureaucratie d’origine turque devant l’agression française laisse apparaître à travers le territoire national des forces authentiquement algériennes qui prennent la direction de la résistance armée contre l’invasion étrangère. C’est ainsi qu’émerge et s’affirme l’autorité de l’Emir Abd El Kader. Par la suppression de la différence entre tribus makhzen et tribus raïa, Abd El Kader détruit les anciens rapports d’exploitation établis au détriment des masses paysannes et aspire à unifier dans l’action contre l’ennemi au profit d’une autorité centrale unique du pays en posant les fondements d’une économie moderne se heurte aux tendances anti-nationales des féodaux et aux préjugés des chefs locaux comme le bey Ahmed de Constantine, qui malgré une résistance acharnée à l’invasion n’accède pas à la conscience de la nécessité d’une action unifiée contre l’envahisseur. Au bout de dix-sept années de lutte opiniâtre, de flux, les forces françaises d’agression et de pillage viennent à bout de l’Emir Abd El Kader. Mais la résistance armée ne prend pas fin pour autant. Des noms glorieux comme ceux de Boumaza, de Selman El Djellabi, de Bou Baghla, de Cheikh El Haddad et de Mokrani témoignent de leur aspiration sans cesse renaissante à s’unir pour mettre en échec l’effort militaire français et ses méthodes d’extermination ainsi que les facteurs de régression et de division incarnés par les féodaux. L’extermination des populations, le pillage de leurs ressources, la violence inhumaine qui se déchaîne contre la paysannerie algérienne, donnent un coup d’arrêt au développement de l’économie algérienne dans les villes et dans les campagnes provoquent d’énormes pertes en hommes. Les forces obscurantistes représentées par d’anciens féodaux ou une nouvelle féodalité administrative joignent leurs efforts à l’oppresseur pour sauver leurs privilèges ou en acquérir de nouveaux. Jusqu’au lendemain de la première guerre mondiale des révoltes sporadiques soutenues par la paysannerie éclatent à travers le pays. La lutte contre le code de l’indigénat, le refus de la conscription, le refus de payer l’impôt, de coopérer et même d’accepter l’enseignement en français expriment une forme passive de la résistance à l’oppression coloniale. Faute de pouvoir mettre en place une organisation capable de mettre en échec l’appareil répressif, faute de perspectives d’avenir, le peuple algérien se tourne alors vers le passé entretenu par la tradition orale et associé aux heures de gloire de la civilisation arabo-musulmane. L’échec de la résistance militaire à l’agression française constitue pour notre peuple une source de leçons précieuse. Comme l’a prouvé l’insurrection de 1954, ce n’est pas l’efficacité du dispositif militaire français, mais l’absence d’une véritable direction centrale, les faiblesses et les contractions internes de la résistance de cette époque, les particularismes régionaux et la trahison des féodaux qui sont à l’origine de l’échec du peuple algérien. Pour faire face à toute agression extérieure, la révolution doit créer toutes les conditions nécessaires à l’unité du peuple et démasquer ceux que des intérêts sordides poussent à trahir leur pays. Le fonctionnement économique du système colonial et l’implantation d’une minorité européenne créent un véritable goulot d’étranglement à l’évolution du peuple algérien. Le vol des terres réalisé grâce à un arsenal juridique exceptionnel donne naissance à une situation sans issue. Les petits commerçants se trouvent confinés au commerce intérieur, nécessairement faible en raison de la misère paysanne. Les artisans perdent leur clientèle traditionnelle et ne résistent pas à la barrière raciale et trouvent difficilement des débouchés dans l’appareil administratif colonial et sont condamnés de ce fait aux carrières libérales. Ces données auxquelles s’ajoutent l’interdiction de l’enseignement arabe et les tentatives de desislamisation suscitent une opposition de plus en plus forte chez toutes les couches de la national. Aussi le mouvement de résistance de type ancien va-t-il être relevé par le mouvement national de type nouveau où les éléments populaires ne constitueront plus une force d’appoint mais joueront, eux aussi, un rôle décisif. En Tunisie et au Maroc l’impérialisme français s’est appuyé les sur les classes dirigeantes lors de la pénétration. C’est cela qui explique le maintien de l’Etat et de la langue nationale, autrement dit un système de domination indirecte. Contrairement à une idée assez largement répandue dans des milieux prétendument éclairés la forme du système de domination n’est pas déterminée librement par le pays oppresseur. Elle est liée directement à la capacité de résistance d’un peuple, à la volonté de lutte de ses dirigeants. En Algérie, l’administration directe est une conséquence de la prolongation de la résistance armée. Cette résistance a entretenu la flamme patriotique de générations entières d’Algériens et a joué un rôle déterminant dans la croyance à la libération du pays la voie des armes dans les méthodes et les formes d’action radicales adoptées en 1954.
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الإثنين 12 مايو - 14:33:21 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 sous la forme moderne Au lendemain de la première guerre mondiale, se dessine en Algérie une tendance à l’organisation de mouvements politique ayant recours à des moyens d’expression nouveaux. Par la dénonciation énergique des procédés policiers de l’administration colonialiste, des pratiques féodales des caïds et des expropriations foncières, l’Emir Khaled, petit-fils d’Abd El Kader ouvre la voie à d’autres mouvements algériens. Cette orientation nouvelle rencontre des échos chez les lettrés et les notables mais ne touche pas les larges masses paysannes dont les anciens dirigeants des insurrections armées étaient restés si proches La première organisation nationaliste à base populaire prend l’indépendance de l’Algérie en 1933. Sa participation aux campagnes politiques en faveur du front populaire ne l’empêche pas d’être dissoute en 1937 par le gouvernement Blum. Le Parti du Peuple Algérien (P.P.A.) fondé la même année reprend ses mots d’ordre et son orientation et pénètre en Algérie où il trouve un écho immédiat chez les couches sociales les plus opprimées. Pendant des années, la propagande de certains milieux français a voulu faire accréditer l’idée que ce sont les positions étroitement nationalistes de l’Etoile Nord-Africaine et de Parti du Peuple Algérien qui les ont isolés du mouvement ouvrier international et de la classe ouvrière française. Cette campagne est mensongère et vise à cachez aux masses les positions colonialistes du front populaire sur la question coloniale, sa tendance à subordonner l’action du Mouvement de Libération Algérien à une coalition entre partis français et imposer en Algérie l’aile réformiste, associationniste révélant clairement de quel côté se trouvaient les défenseurs véritables des intérêts du peuple algérien. Le nationalisme, dans les pays colonisés, est la réponse que la population finit par donner à l’oppression coloniale. Il s’oppose au chauvinisme qui est plutôt le propre des pays impérialistes oppresseurs. La tendance réformiste du mouvement de libération comprenait association des Oulémas, le Parti Communiste Algérien qui n’était alors qu’une section du PCF et la Fédération des élus. L’association des Oulémas a mené un combat acharné pou libérer le peuple des superstitions religieuses et du maraboutisme et a déployé des efforts méritoires pour aider à la renaissance culturelle et à la propagation de l’enseignement de l’arabe. Son leader : Cheikh Abdelhamid Ben Badis, contribua efficacement à l’affermissement de l’idée nationale. Ses dirigeants se retrouvèrent cependant au sein du Congrès Musulman En 1936, aux côtés du P.C.A et de la Fédération des élus qui étendait arbitrairement la dépersonnalisation des lettrés de culture française au peuple algérien), pur défendre la politique d’assimilation. L’échec du projet Blum-Violette entraîne la dislocation du Congrès Musulman et de la Fédération des élus. Sous la pression des faits, une lente évolution se dessine chez certains dirigeants et aboutit particulièrement à une scission au sein de la Fédération des élus. A la veille de la seconde guerre mondiale s’ouvre, malgré l’interdiction du P. C.A. et du P.P.A., une nouvelle période. La guerre accéléra la prise de conscience du peuple algérien et renforça le mouvement national. Les élus comprirent enfin la possibilité de dépasser le cadre des revendications de la veille et de lui substituer une plate-forme fondamentale qui poserait le problème du statut futur de l’Algérie. Quand le manifeste du peuple algérien (février 1943) qui était l’œuvre des élus fut présenté, l’opinion publique algérienne était prête à y souscrire avec enthousiasme. L’exigence de la condamnation et de l’abolition du colonialisme la revendication du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et de l’élaboration d’une Constitution garantissant la liberté et l’égalité à tous les Algériens, la réclamation de la suppression de la propriété féodale par une réforme agraire, de l’officialisation de la langue arabe, de la liberté du culte et de l’application à la religion musulmane de la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat tous ces principes contenus dans le Manifeste répondaient aux aspirations populaires. Les militants du P.P.A. aussi les trouvèrent dans l’ensemble, conformes à leur programme, bien que la clandestinité à laquelle ils étaient réduits depuis septembre 1939 les eût persuadés que le salut des Algériens résidait dans l’usage exclusif de la violence en raison de la foncière inaptitude du régime colonial renoncer pacifiquement à son système d’exploitation des peuples opprimés. Le Manifeste du peuple algérien marque un tournant historique dans la prise de conscience nationale de la bourgeoisie et des lettrés. A partir de cette date, le courant réformiste réalisa sa fonction avec les thèses nationalistes du P.P.A., sans renoncer aux méthodes légales. Or, c’était là un leurre, car l’ordonnance du è mars 1944 prise par les autorités du comité français de la libération nationale reprit, en les élargissant à peine les dispositions assimilationnistes du projet Blum-Violette. La réplique à l’ordonnance du 7 mars se matérialisa dans la création des Amis du Manifeste et la liberté (début 1945) qui fut un véritable front nationaliste, groupant les lettrés, les oulémas et le P.P.A. L’alliance de toutes les formations algériennes, acquises désormais à l’idée d’indépendance, procura aux A.M.L. une assise largement populaire, et amplifia leur audience politique. Les étudiants, les scouts et la jeunesse en général se lancèrent dans la mêlée. Une grande effervescence s’empara du pays. Un travail de sabotage systématique de la politique intégrationniste de la France fut entrepris pour dissuader les bénéficiaires de l’ordonnance du 7 mars à s’inscrire sur les listes électorales du premier collège. Lors du Congrès des A.L.L. réunis du 2 au 4 mars 1945, le courant nationaliste populaire mit en minorité la tendance des élus favorables à l’instauration d’une République algérienne fédérée en France et fit adopter une motion réclamant un parlement et un gouvernement algérien dégagés de tout lien avec la France. Les tueries sanglantes du 8 mai 1945 qui affectèrent essentiellement les régions de Guelma et de Sétif n’aboutirent pas au résultat escompté par les colonialistes, car le peuple demeure mobilisé pour faire triompher ses aspirations nationales. Loin de refluer le mouvement repart sur de nouvelles bases. L’éclatement des Amis du Manifeste et de la Liberté fait reposer de nouveau tous les problèmes de la stratégie anti-impérialiste et des moyens les plus appropriés pour débarrasser l’Algérie du fléau colonial. Les débats qui eurent lieu entre l’Union Démocratique du Manifeste Algérien fondée en 1946, le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques, continuateur du P.P.A. l’Association des Oulémas et le Parti Communiste Algérien gagnèrent les larges masses des villes et des campagnes confrontées quotidiennement à l’exploitation colonialiste, au mépris raciste et à la répression policière. De toutes les composantes du Mouvement de Libération, le M.T.L.D. «était le plus influent et le mieux enraciné dans les masses populaires urbaines et rurales comme dans l’émigration algérienne en France. En lui les masses algériennes reconnaissaient le continuateur du P.P.A. partisan de la violence révolutionnaire. L’intuition du peuple était justifiée. La conviction des militants du M.T..L.D. que la perspective politique légale était obstruée présida à la création d’une organisation illégale. Mais alors que la crise de l’impérialisme français enlisé dans la guerre du Vietnam l’exaspération des masses devant les parodies électorales, la brutalité de la répression policière subie par les Algériens militaient en faveur d’une attitude offensive, l’immobilisme devait lui être fatal puisqu’il aboutit à sa découverte par les autorités colonialistes et à l’arrestation de ses principaux animateurs. L’épreuve de force était seulement retardée. Sa nécessité demeurait. Cependant les limites de la direction du M.T.L.D sur le plan révolutionnaire, apparaissaient au grand jour. La dislocation de précipita l’orientation légaliste du M.T.L.D. par la mise à l’écart des éléments illégaux et l’accession aux responsabilités de cadres moins sensibles aux pulsations du mouvement populaire. L’échec de l’électoralisme et de l’unité avec les autres mouvements algériens au sein du Front Algérien pour la défense et le respect des libertés était un indice sérieux de l’impossibilité d’agir dans le cadre d’un système institutionnel fondé sur la suppression de toute initiative algérienne. Loin de s’arrêter à une telle conclusion, le Congrès du M.T.L.D. de 1953 officialisa le cours légaliste au moment même où la Tunisie et le Maroc entamaient la lutte ouverte pour l’indépendance nationale et où un pays colonisé, l’Indochine infligeait une grave défaite à l’impérialisme français. Rongé par la stagnation politique, le M.T.L.D. vit ses contradictions internes passer au premier plan. Moins d’un an après le Congrès de 1953, le mouvement se désintégra à la suite d’une crise qui affectait ses organismes dirigeant, libérant ainsi d’immenses énergies.
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الإثنين 12 مايو - 14:34:34 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 Les problèmes soulevés au cours des luttes entre dirigeants pour le contrôle du parti ne correspondaient pas aux préoccupations des militants qui déploraient l’abandon de fait du principe de la lutte armée. Créé pour refaire l’unité du Parti et l’engager dans l’action, le C.R.U.A. se heurta rapidement à l’hostilité des deux protagonistes qui cherchaient seulement à utiliser son audience auprès des militants. Aussi ses animateurs ont-ils acquis la conviction que seule la destruction des organisations politiques légalistes pouvaient permettre le regroupement de tous les Algériens désireux de participer effectivement à la lutte armée contre l’oppresseur colonialiste. C’est cette conviction qui a présidé à la naissance du Front de Libération Nationale. Conclusion Le développement du mouvement de libération ne s’est pas accompli en vase clos. Les doctrines de rénovation musulmane de Djamel Eddine El Afghani et de Cheikh Abbou, les idées pan arabes de Chekib Arslan, les idées socialistes ont eu des répercussions en Algérie. Ces courants de pensée de même que les luttes pour la liberté le progrès à travers le monde et les conditions économiques et sociales de l’Algérie, ont aidé à l’affirmation de l’idéologie nationale. La tendance erronée à subordonner l’existence d’une nation algérienne à l’intégration d’une minorité étrangère qui (malgré certaines exceptions) se comportait comme occupant le pays, et à faire de la renonciation à la lutte armée une condition de l’unité du Mouvement de Libération Nationale, a obscurci les méthodes d’action et visé à l’alignement politique des masses populaires sur les positions des couches privilégiées. Seule la puissance de la volonté populaire, sa conviction dans l’impossibilité de déboucher sur une solution par la voie pacifique a permis de secréter progressivement des dirigeants nouveaux et de remettre le Mouvement de Libération sur une voie nouvelle
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الإثنين 12 مايو - 14:35:00 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 La guerre de Libération nationale A la veille de l’insurrection, la routine et l’hypnose de la légalité des partis politiques algériens constituaient le principal obstacle à l’engagement du peuple dans la voie des luttes révolutionnaires ouvertes. Le passage à la lutte armée a été déterminé par l’impasse que connaissait l’ensemble du Mouvement de Libération nationale. L’impréparation dans tous les domaines ne permettait pas d’envisager la guerre de libération nationale dans toutes ses implications. C’est ainsi que la question fondamentale de l’exploitation de la victoire et de l’organisation sociale de l’Algérie indépendante dont dépendaient le style de guerre, les alliances et la nature de la direction, n’ont pas été clairement posés au départ. Cette déficience originelle n’a pas empêché l’insurrection décidée par une minorité de militants de s’étendre, de se consolider et de déboucher sur la victoire. Dans son unanimité, le peuple algérien avait ressenti que la lutte était placée sur le bon terrain : celui de la critique du système colonial par les armes. Sa détermination de se débarrasser du colonialisme en appuyant fermement la lutte armée, a apporté un démenti cinglant aux dirigeants qui ne croyaient pas dans ses potentialités révolutionnaires, exagéraient la puissance de l’ennemi et mettaient en relief les faiblesses sociales et culturelles de la Nation pour se refuser à affronter les difficultés de la lutte. L’histoire a fait justice des arguments opposés aux militants qui préconisaient l’utilisation de la violence révolutionnaire pour détruire le colonialisme. Pour justifier leur défaitisme les anciennes directions nationalistes expliquaient leur refus de la lutte armée par l’apathie du peuple et la désorganisation de son encadrement politique. Une des constantes des directions opportunistes dans l’histoire du nationalisme algérien est de se réclamer de l’apathie du peuple et de son « manque de conscience » pour faire prévaloir une orientation sans principe. Elles oubliaient d’ajouter que chaque fois que les masses cherchaient à se frayer une voie révolutionnaire, leur politique rendait à les démobiliser. Ce qui désorganise un mouvement, c’est d’abord et avant tout le manque de confiance des dirigeants dans l’effort créateur du peuple leur crainte de la voir intervenir directement pour régler ses affaires, leur incapacité d’orienter positivement son action. Toute forme d’action nouvelle crée des flottements dans les rangs des militants et dans les masses. Il ne faut jamais en déduire qu’il ne faut pas se battre mais apprendre à se battre. Pour permettre l’éducation révolutionnaire du peuple, il faut dénoncer systématiquement la faut devant les difficultés que charrient toujours avec elles les couches sociales privilégiées. Les faits sont probants. Ni la guerre d’extermination menée par l’impérialisme, ni les destructions massives et les regroupements de population, ni les prisons et les camps, ni les erreurs des dirigeants n’ont entamé la volonté du peuple algérien de soutenir et de nourrir le combat libérateur. Pendant des années, il a suppléé par ses initiatives propres à l’absence de directives des dirigeants, fait face à l’ennemi, surmonté les difficultés et porté un coup mortel à ceux qui fondaient leur politique sur l’effondrement de lutte armée. L’action du peuple, sa participation à la lutte sous toutes ses formes (liaisons, renseignements, sabotage, ravitaillement, etc…) a été le facteur décisif de la victoire sur l’ennemi. Sa persévérance dans le combat a imposé l’indépendance comme seule alternative possible à la guerre de reconquête. De toutes les composantes sociales du pays, la paysannerie pauvre des montagnes, expression la plus claire de l’expropriation des Algériens a été celle dont le rôle s’est avéré le plus décisif dans la conduite de la guerre de libération nationale. C’est grâce à elle surtout que se sont développées les guérillas, son éducation dans un sens socialiste, sa liaison avec les classes populaires urbaines feront d’elle une des forces principales dans l’édification d’une société nouvelle. La résistance militaire La proximité avec le pays oppresseur l’implantation d’une minorité étrangère en Algérie, le décalage énorme entre les forces de l’ennemi et les forces armées algériennes ont pesé lourdement sur l’évolution de la situation militaire. L’absence de stratégie qualifiée, l’incompréhension des rôles respectifs de la ville et de la campagne dans la guerre de guérilla et du poids de la minorité européenne dans la vie politique française n’ont pas permis une analyse claire du rapport des forces et une appréciation juste des moyens de le faire évoluer en notre faveur sans gaspillage inutile de l’énergie révolutionnaire du peuple. En méconnaissant le rôle de la violence, en préconisant les concessions à tout prix et en agissant comme si un effort de guerre accru compromettait les possibilités de solution, les partisans de la politique pure n’ont pas aidé à comprendre que la conduite de la Révolution n’était pas une question exclusivement militaire mais une question politique de programme et de perspectives. L’esprit de combativité des djounoud, leur efficacité au niveau de l’exécution, l’initiative des cadres moyens ont su compenser ces faiblesses et limiter les conséquences de l’absence de stratégie et de commandement militaire unifié. Grâce à leur héroïsme et à leurs sacrifices, les Aurès, la presqu’île de Collo la Kabylie, l’Ouarsenis et les régions frontalières sont devenus des bastions de la Révolution et ont condamné le commandement français à en faire des « Zones interdites ». Les succès militaires remportés au cours des années 1956 –1957, entraînent le Comité de Coordination et d’exécution issue du Congrès de la Soummam (1956) à demander aux commandements régionaux de s’organiser et d’agir dans la perspective d’une décision rapide grâce à une action massive. C’est dans ce contexte que furent mis sur pied des bataillons auxquels succédèrent aussitôt de petites unités légères ultra-mobiles tirant davantage de profit de leurs rapports avec la population, du terrain et de leur armement. La construction des barrages électrifiés aux frontières isolées d’Algérie, perturbe l’acheminement des armes et entraîne l’installation en Tunisie et au Maroc de forts contingents armés en provenance des wilayas. Cette situation nouvelle aggrave les conditions de résistance militaire et imprime une évolution particulière aux wilayas sont abandonnées, manquent d’armes et font face aux manœuvres des services d’action psychologique qui tentent d’accroître leurs difficultés. A l’extérieur, toutes les unités arrivent après une longue lutte, à se regrouper et à imposer à la Direction, la création d’un état-major général. Les combats qu’elles ont menés ont constitué un appoint sérieux pour la résistance intérieure et obligée l’ennemi à fixer de nombreuses troupes aux frontières et à éparpiller ses forces. La lutte politique à l’intérieur de l’Algérie La révolution a été jalonnée d’évènements qui constituent de riches expériences pour les militants et le peuple. Ces événements n’ont pas eu seulement l’Algérie pour théâtre. Ils ont affecté également la France où l’émigration algérienne a constitué un barrage efficace contre toutes les tentatives de la contre-révolution et apporté une contribution précieuse sur le plan notre peuple. Tirer les leçons de ces batailles est une nécessité absolue pour la préparation des luttes futures. Les événements du 20 août 1955. L’insurrection du 1er Novembre 1954 avait barré la route à la voie légale et tuée toute indécision en posant brutalement devant les partis politiques algériens les questions fondamentales de la lutte révolutionnaire. Cela n’empêcha pas certains dirigeants d’alors de déployer des efforts intenses et soutenus pour confisquer à leur profit le mouvement en jouant les intermédiaires entre les masses et l’impérialisme français. Le courant messaliste, quant à lui glissa rapidement sur des positions contre-révolutionnaires. Seules la collusion avec l’ennemi, l’absence d’une clarification politique sérieuse lui assurèrent par endroits la survie. Les événements du 20 août 1955 ? Donnèrent le coup d’arrêt à toutes les tentatives de diversion en sonnant le glas des institutions de démocratie formelle et en provoquant grâce à la pression populaire le ralliement de nombreuses personnalités. Ces ralliements renoncement à une action parallèle à celle du FLN. Les forces obscures avaient compris l’impossibilité pour elles de peser sur la vie politique du pays en dehors du FLN. Elles s’y infiltrèrent pour faire prévaloir leurs vues. L’erreur des responsables d’alors est de n’avoir pas pris en considération leurs tendances politiques réelles en leur confiant la direction d’une lutte qui s’était imposée à eux.
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الإثنين 12 مايو - 14:35:55 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 Pour isoler l’Algérie, l’impérialisme français a procédé à des solutions séparées aux problèmes de l’Afrique du Nord et brisé l’unité de la lutte réalisée au prix de nombreuses difficultés. La direction de la Révolution a tablé sur une guerre de courte durée et n’a pas accédé à une appréciation juste des rapports inter-maghrébins que seule l’unité dans l’action permettait. L’installation sur les territoires tunisien et Marocain de fortes colonies algériennes composées essentiellement de victimes de la guerre, l’utilisation des deux pays voisins comme bases de l’A.L.N. ont fait craindre que la révolution algérienne ne repose le problème des rapports avec l’impérialisme et la nature du pouvoir au Maghreb arabe. La recherche constante d’une médiation entre le nationalisme algérien et le colonialisme français, le contrôle étroit exercé sur l’aide militaire étrangère, les faveurs accordées aux dirigeants algériens qui voulaient un compromis à n’importe quel prix trouvent leur origine dans cette crainte. La guerre d’Algérie, a démontré que dans la situation internationale présente la convergence entre mouvements révolutionnaires et entre peuples ayant un ennemi commun n’était pas automatique. Loin d’éclairer la nature de la résistance algérienne et le sens révolutionnaire de la revendication de l’indépendance, les partis de gauche français ont prétexté des insuffisances du FLN et l’existence de la minorité européenne pour masquer leur refus de soutenir inconditionnellement la lutte du peuple algérien. Le vote des pouvoirs spéciaux qui constitue un moment de l’intensification de la guerre contre l’Algérie, témoigne de leur tendance à subordonner la lutte du Mouvement de Libération Nationale Algérien aux jeux politiques français. En présence de l’hostilité de la SFIO et l’absence de soutien pratique et idéologique des autres courants de gauche des réseaux de soutien en liaison avec le FLN se sont constitués en France. Ces réseaux dont la formation a succédé aux manifestations des rappelés attestent des possibilités de résistance du peuple français à la guerre d’Algérie. Dans ses rapports avec les mouvements anticolonialistes en France, le Parti ne doit pas laisser place au ressentiment. Les nécessités de la lutte anti-impérialiste, la recherche d’alliés conséquents doivent primer sur toute autre considération. Pour des motifs d’ordre diplomatique, l’attitude des pays socialistes à l’égard de la révolution algérienne ne s’est pas toujours exprimée clairement. La naissance du GPRA voit les pays socialistes d’Asie s’engager dans la voie d’un appui inconditionnel à l’Algérie. Les pays socialistes d’Europe les suivirent plus tard bien que sur le plan humanitaire leur aide ait été constante. Sous prétexte de ne pas mécontenter l’Occident, la direction de la Révolution n’a pas mis les pays socialistes devant leurs responsabilités car sa politique reposait sur des illusions à l’Ouest. La politique de bascule qui consistait à menacer l’Occident d’une alliance avec les pays socialistes favorisait le développement des tendances conciliaires et servait d’alibi à l’égard des masses. La révolution algérienne, par sa pression sur l’impérialisme français a permis l’accélération du rythme des événements en Afrique. L’accession de nouveaux Etats à l’indépendance a permis à l’Algérie de jouer aux côtés de la RAU, du Maroc, du Mali et de la Guinée un rôle appréciable et d’apporter sa contribution à l’édification d’une Afrique nouvelle orientée vers le progrès. Pendant toute la guerre et surtout jusqu ‘en 1958, les pays occidentaux se sont rangés aux côtés de la France et ont participé dans le cadre de L’OTAN à son effort de guerre. Surestimant leurs rivalités, la direction de la Révolution n’a pas pris conscience du caractère secondaire de leurs oppositions face à la montée de la Révolution algérienne.
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الإثنين 12 مايو - 14:36:45 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 La Révolution et sa direction Le Front de Libération Nationale s’est développé en tant qu’organisation politico-militaire front unique de tous les éléments luttant pour l’indépendance nationale. Jusqu’en 1956, la direction du mouvement qui n’était pas basée sur des conceptions politiques homogènes a été exercée par les initiateurs du mouvement. Les contacts épistolaires et les liaisons par l’intermédiaire d’émissaires manifestent plus l’existence d’une unité d’intention que d’une unité d’action. Le congrès de la Soummam en août 1956 dote le FLN. ALN de structures, d’une plate-forme et d’une direction : le Comité d’exécution et de coordination et d’une instance suprême : le CNRA. Le congrès de la Soummam se tient en l’absence des représentants de l’Aurès, de l’ouest algérien et des porte-parole du FLN à l’extérieur du pays. La plate-forme affirmait la primauté du politique sur le militaire et de l’intérieur sur l’extérieur : elle développait l’idéologie nationale sans référence aux forces sociales qui déterminaient le caractère de la Révolution et prônait la théorie erronée de l’insurrection générale. La nature sociale de la direction est cependant tranchée car on assiste au retour sur la scène de dirigeants qui ne croient pas à l’efficacité de la lutte armée et qui vont être chargés de la diriger. Malgré ses insuffisances, le congrès de la Soummam constitue la première tentative d’une conception cohérente de la Révolution mais les aspects positifs qu’il recelait en lui restent sans suite car le CCE quitte l’Algérie à la suite de la bataille d’Alger. La sortie du CCE à l’extérieur va porter à leur paroxysme les déficiences originelles du FLN. Le CCE apparaît comme un ensemble de courants porté par la lutte des masses et des groupes armés plus que comme une direction. Les wilayas, dans le cadre de leurs limites territoriales développent chacune une politique autonome en continuant à se réclamer d’une autorité unique qui s’avère dans la pratique plus symbolique que réelle. L’installation à l’extérieur de la direction élargie et remaniée périodiquement pour permettre l’intégration par cooptation des éléments qui la remettaient en cause entraîne la formation d’un appareil pléthorique. Avec la création du G.P.R.A., cet appareil va croître en importance et en pouvoir indépendamment de la lutte armée et des problèmes politico-militaires qu’elle posait. Un embryon de bureaucratie politique et militaire dont les membres proviennent de diverses couches sociales se constitue et accusent tous les traits acquis dans les conditions particulières de la lutte clandestine et de la guerre : conscience de sa fonction dirigeante, de ses privilèges hiérarchiques, d’une autorité fondée sur l’obéissance aveugle des exécutants. Certains cadres issus de cette bureaucratie constituaient de véritables féodalités souvent en relation avec les unités dont ils avaient assuré le commandement et se rapprochaient lentement des conceptions politiques et sociales des éléments bourgeois ou à idéologie bourgeoise qui avaient accédé à la direction du FLN à partir de 1956 : alors que leur lutte était commune avec celle du peuple, leurs perspectives lui devenaient étrangères. La structure de la direction favorisait politiquement les éléments sensibles à la pression et aux manœuvres de l’ennemi. Les formes d’organisation cantonnaient les militants et les combattants dans un rôle de secteurs, les excluaient de la participation à l’élaboration de la ligne politique. La marge de manœuvre de la Direction était due au cloisonnement entre les forces composant la Révolution, à l’exclusivité des contacts avec la direction des wilayas à l’intérieur, à la dispersion des unités aux frontières. Mais peu à peu, une prise de conscience se dessine et apparaît à travers deux manifestations capitales : la réunion des chefs de wilaya à l’intérieur en octobre 1958 qui reposent le problème de la direction et de son orientation, celle des dirigeants politico-militaires à l’extérieur en 1959 qui aboutit à la création d’une direction unique pour les forces de l’ALN stationnées aux frontières. L’apparition d’un interlocuteur face au GPRA va permettre de poser de nouveau tous les problèmes de la Révolution et de dépasser le cadre initial de l’opposition de l’état-major à la politique du GPRA. Le débat que les efforts dispersés de nombreux militants n’ont pas réussi à imposer va s’ouvrir à la veille du cessez-le-feu et déboucher sur une crise qui verra venir à la surface un courant contre-révolutionnaire. C’est ce courant qui en refusant tour à tour la convocation d’un CNRA, la rédaction d’un programme politique, la désignation d’une direction prendra la responsabilité d’engager la course au pouvoir pour faire obstacle à l’avance de la Révolution utilisant pour atteindre ses fins le manque d’information de la résistance intérieure et son isolement ainsi que l’appareil bureaucratique forgé au cours de la guerre. La crise du FLN ouverte en 1957 a abouti progressivement à une dégénérescence des organismes dirigeants. Le refus d’aborder le problème du contenu social de l’Algérie indépendante à influé directement sur les Accords d’Evian négociés et conclu dans la précipitation. La fuite en avant n’a pas permis pour autant l’escamotage des problèmes fondamentaux : elle a seulement rendu la crise plus violente et plus dramatique. L’adoption à l’unanimité du programme de Tripoli n’est pas un critère de démarcation entre les forces révolutionnaires et celles qui voulaient faire des Accords d’Evian une stratégie. La pratique de la direction consistait à retarder le moment où seraient pris les engagements irréversibles touchant la nature de la société après l’indépendance. Entre temps, l’opportunisme et le refus de se définir clairement s’imposaient. L’accession de l’Algérie à l’indépendance a coïncide avec une crise interne violente. Le sabotage de l’administration et de l’économie du pays par l’OAS, l’absence d’un instrument en mesure de gérer le pays, la transformation des unités de l’ALN sous l’afflux des résistants de la dernière heure, les manœuvres politiques de l’Exécutif provisoire, le jeu des forces obscures sont autant de facteurs qui ont interféré sur la crise interne du FLN et ont porté la confusion à son paroxysme. C’est dans u tel contexte que le Bureau Politique du FLN désigné au CNRA de Tripoli émerge comme le noyau du nouveau pouvoir prend en main la direction du pays, désigne les représentants à l’Assemblée Nationale et fait procéder aux élections. Les conditions dans lesquelles s’est déroulée la crise n’ont pas permis une décantation claire entre les forces révolutionnaires et les forces obscures.
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الإثنين 12 مايو - 14:37:34 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 Travailler sans relâche au rétablissement de l’Unité entre les combattants et les militants, rassembler les partisans du socialisme qui n’ont pas su se déterminer clairement est une tâche impérieuse du Parti et de ses dirigeants. La Révolution a souffert dans son évolution de l’absence d’une direction révolutionnaire et d’un programme reflétant les intérêts des masses les plus opprimées. Sur le plan de la direction, elle a abouti à l’émergence progressive des éléments les moins liés aux problèmes du pays, aux questions de conduite de la guerre. L’évolution du FLN ALN a été conditionnée sur le plan structurel par les forces qui étaient militairement organisées. La crise entre la direction et l’ALN éclate à partir du moment où celle-ci s’est organisée en force homogène s’est organisée en force homogène. En remettant en cause la direction, elle remettait objectivement lesquelles elle comptait s’appuyer. Elle aboutissait ainsi au besoin d’une définition plus claire des forces qui devaient déterminer le caractère de la Révolution et de l’idéologie qui devait animer leur lutte.
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الإثنين 12 مايو - 14:38:35 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: ميثاق الجزائر، أبريل 964 ميثاق الجزائر، أبريل 964 ondement idéologique De la Révolution Algérienne Les caractéristiques De la société algérienne 1- La compréhension de l’état présent de notre pays, des luttes qui s’y déroulent, des contradictions à surmonter, implique une juste appréciation de ses caractéristiques. L’Algérie est un pays arabo-musulman. Cependant cette définition exclut toute référence à des critères ethniques et s’oppose à toute sous-estimation de l’apport antérieur à la pénétration arabe. La division du monde arabe en unités géographiques ou économiques individualisées n’a pu reléguer à l’arrière-plan les facteurs d’unité forgés par l’histoire, la culture islamique et u ne langue commune. Profondément croyantes, les masses algériennes ont lutté vigoureusement pour débarrasser l’Islam de toutes les excroissances et superstitions qui l’ont étouffé ou altéré. Elles ont toujours réagi contre les charlatans qui voulaient en faire une doctrine de la résignation et l’ont associé à leur volonté de mettre fin à l’exploitation de l’homme par l’homme. La révolution algérienne se doit de redonner à l’Islam son vrai visage, visage de progrès. L’essence arabo-musulmane de la nation algérienne a constitué un rempart solide contre sa destruction par le colonialisme. La suppression brutale des institutions, l’appropriation directe des terres, des moyens d’échanges et de l’appareil étatique par une minorité étrangère implantée à la faveur de la conquête n’ont pas empêché le peuple algérien de reconstruire une vie sociale nouvelle. Elle a seulement donné un cachet spécifique aux problèmes agraire et culturel et aux questions de l’encadrement administratif et technique. 2 – La lutte pour le triomphe des principes démocratiques a pénétré les masses, impulsé leur action et déterminé leur comportement et leurs perspectives. A travers la résistance armée à l’impérialisme français, elles ont pris conscience de leur force et de leur capacité de résoudre elles-mêmes. 3 – L’Algérie sort à peine de l’emprise coloniale. La pais de compromis conclue à Evian aboutirait à un blocage de la révolution si les dispositions de ces accords ne sont pas réaménagées dans le sens de l’intérêt national. Les accords d’Evian constituent le mole à partir duquel s’est exprimée la renaissance de la nation et de l’Etat algérien. Cependant, la présence de l’armée française et plus encore la nature de nos relations financières et économiques avec la France limitent notre souveraineté et donnent un poids particulier aux phénomènes négatifs et aux agissements des couches exploiteuses nationales. Les tâches de caractère national fixées par le Programme de Tripoli demeurent. L’impérialisme constitue encore l’ennemi principal de notre pays. Le parti doit réagir énergiquement contre la tendance de ceux qui veulent assoupir insensiblement notre volonté quotidienne, endormir la vigilance populaire et aggraver les liens de dépendance du pays. La lutte pour la consolidation de l’indépendance et la lutte pour le triomphe de l’option socialiste sont indissolublement liées. Les séparer c’est favoriser la croissance et la pression des forces hostiles au socialisme et diluer le rôle dirigeant des masses laborieuses ouvrières et paysanne dans des blocs sans principes. 4 – L’Algérie est caractérisée par l’inégalité de développement entre les différentes régions. Cette situation héritée du passé confère une portée réelle aux phénomènes régionalistes, aux survivances féodales et à d’autres forces d’inertie. L’égalité des droits entre tous les Algériens serait un principe sans contenu si elle faisait fi développement de la base matérielle. Seule l’augmentation des richesses générales du pays et le développement des forces productives à l’intérieur des régions retardataires permettront de supprimer les obstacles à leur intégration nationale et établiront l’harmonie nécessaire à une évolution normale du pays. 5 – La résistance nationale au colonialisme et à l’impérialisme a trouvé son appui essentiellement, dans les montagnes. Or les avantages de l’indépendance se sont d’abord manifestés dans les villes et les plaines. Il y a là une contradiction. S’attacher à la solution de cette contradiction c’est travailler à unir la paysannerie pauvre aux ouvriers des viles et des campagnes et réaliser une des conditions les plus impérieuses de la victoire du socialisme. L’accomplissement de cette tâche est d’autant plus vitale que les milieux les plus ouverts à l’idée d’une révolution sociale (ouvriers, intellectuels, etc…) furent parfois moins lucides sur les questions de la lutte nationale que d’autres couches plus traditionalistes. Le risque que connaît le pays est que des idéologues au service des couches exploiteuses se réclament de leur lucidité relative sur des questions nationalistes pour empêcher toute approche scientifique de problèmes qui sont aujourd’hui de nature révolutionnaire. 6 – Le colonialisme a développé parmi les Algériens des habitudes de consommations sans commune mesure avec les possibilités réelles du pays. Ces habitudes aggravées par la guerre, constituent un facteur de corruption extraordinaire. Le Parti ne peut accepter, sans se couper des masses, la disparité des revenus actuellement existante. Il doit combattre avec vigueur les conceptions parasitaires nées dans les conditions d’une exploitation forcée des masses laborieuses. Le succès de cette lutte est lié à l’élimination des couches privilégiées du devant de la scène et à l’exercice des responsabilités politiques et de gestion par les masses laborieuses elles-mêmes. C’est là le moyen le plus juste et le plus efficace pour éviter de tomber dans le piège d’un pseudo-égalitarisme. 7 – Structure et tendance de la société algérienne Dans notre pays, la structure sociale fut déterminée par le caractère qu’elle a acquis sous la domination impérialiste. Ce fait a énormément atrophié le développement des couches nationales privilégiées, tandis qu’il favorisait la prolétarisation et la paupérisation de l’immense majorité de la population. 8 – Au bout de 130 ans de colonisation de peuplement, l’Algérie possédait à peine quelques industriels d’une certaine importance et quelques cadres supérieurs et intellectuels. Des noyaux bourgeois plus importants étaient formés par les gros commerçants et surtout par les moyens et riches propriétaires terriens. Au total, les couches bourgeoises proprement dites excédaient pas les 5°.000, soit moins de 1/40 de la population active. 9 – La petite bourgeoisie, source potentielle d’éléments à l’idéologie antisocialiste, bourgeoise, occupait une place beaucoup plus importante dans l’agriculture, dans le petit commerce, dans l’artisanat, dans les emplois techniques et intellectuels subalternes, de bureau etc… Au total, le 1/8ème environ de la population active. 10 – Toutefois, pour déterminer la force effective de ces couches bourgeoises et petites bourgeoises dans la dynamique de la lutte sociale, il convient de tenir compte non seulement de leur poids économique mais également de leur influence idéologique, culturelle et politique, dans un milieu paysan et ouvrier très défavorisé à cet égard. 11 – Depuis l’indépendance, une nouvelle couche sociale en formation accélérée risque d’intervenir du côté de la poussée instinctive anti-socialiste de la bourgeoisie bureaucratique qui se forme dans les appareils de l’administration, de l’Etat et de l’économie, grâce au sentiment de puissance que lui accorde l’exercice du pouvoir. 12 – Cette force, par sa position dans la machine de l’Etat et de l’économie peut s’avérer considérablement plus dangereuse pour l’évolution socialiste et démocratique de la Révolution que n’importe quelle autre force sociale actuelle du pays. Cela est dû au fait que l’Etat algérien a maintenu les structures administratives établies par le colonialisme, alors qu’il était appelé par le développement historique de la Révolution à assumer un rôle économique auquel les structures administratives ne convenaient pas. En effet, les structures établies par le colonialisme avaient pour but d’encadrer une économie libérale dans laquelle la fonction économique était laissée aux propriétaires des moyens de production, aux entrepreneurs et aux intellectuels de professions libérales. 13 – C’est parce qu’elle a été amenée à assumer un rôle économique dans le cadre de structures administratives coloniales que la bureaucratie administrative et économique peut s’avérer considérablement plus dangereuse pour l’évolution socialiste et démocratique de la révolution que n’importe quelle autre force sociale actuelle dans le pays. C’est à travers elle que peut se transmettre aussi bien l’influence de l’impérialisme que celle des couches bourgeoises nationales visant à contrecarrer la politique socialiste et à la faire dévier, la saboter. 14 – La révolution socialiste La dynamique globale de la lutte sociale telle qu’elle s’est manifestée au lendemain de la libération agit en faveur d’une ouverture socialiste de la Révolution. La majorité écrasante de la population paysanne et ouvrière vivant dans des conditions de paupérisation extrême pouvoir vers la transformation radicale de la société adopte en ce sens. Ces mesures, d’autre part, ont été accélérées par le fait de la disparition brusque de la véritable classe possédante du pays représentée par la population européenne. 15 – C’est dans l’interaction de ces conditions objectives qu’il faut chercher l’origine du décret sur l’annulation des transactions qui a exprimé la décision du pouvoir de donner un coup d’arrêt à la croissance des forces hostiles au socialisme, en les empêchant d’accaparer le patrimoine national récupéré grâce aux sacrifices des paysans et ouvriers au cours de la guerre de libération nationale. 16 – C’est également dans cette interaction des conditions objectives qu’il faut chercher l’origine du mouvement des « comités de gestion « constituant une continuité de la Révolution à travers les mesures des autorités politico-militaires d’après-guerre. Le mouvement encouragé, institutionnalisé par le pouvoir, a abouti à l’actuel système de l’autogestion, caractéristique principale en Algérie de l’ouverture vers le socialisme. 17 - L’autogestion exprime la volonté des couches laborieuses du pays d’émerger sur la scène politico-économique et de se constituer en force dirigeante. Sur le plan économique, l’autogestion a posé la nécessité de l’extension de la réforme agraire et des nationalisations, tant dans l’agriculture que dans l’industrie et de la réorganisation du commerce extérieur et intérieur ainsi que celle du système bancaire. Sur le plan politique, elle pose les rapports réciproques de l’Etat, du parti, des syndicats et des masses dans une optique nouvelle qui implique le développement constant du caractère démocratique de toutes ces institutions dans leurs relations avec les masses. La démocratie socialiste indispensable doit se manifester et se concrétiser par l’existence à la base de véritables organismes démocratiques de gestions de l’économie, de véritables organismes populaires d’administration démocratiques des communes, de véritables syndicats démocratiques et d’une administration efficace contrôlée par les masses. 18 – C’est dans l’autogestion que s’est manifesté et se manifestera le développement interrompu de la révolution nationale populaire en révolution socialiste, posant tous les problèmes économiques et politiques résultant de la transition en cours du colonialisme à l’émergence d’un état ouvrant la voie au socialisme. Dans ce processus, le rôle des travailleurs urbains à côté des travailleurs agricoles du secteur autogéré va devenir de plus en plus décisif, car les assises sociales du pouvoir révolutionnaire ne peuvent être que les masses laborieuses alliées aux paysans pauvres du secteur traditionnel et aux éléments intellectuels révolutionnaires.
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