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جواهر ستار التعليمية :: قسم البحوث :: منتدى الطلبات والبحوث الدراسية |
الأحد 8 فبراير - 20:33:27 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine الموضوعالأصلي : Jean de La Fontaine // المصدر : ممنتديات جواهر ستار التعليمية //الكاتب: wassim25
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الأحد 8 فبراير - 20:39:05 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: Jean de La Fontaine
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الأحد 8 فبراير - 20:40:14 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine vJean de La Fontaine Né à Château-Thierry (France) le 08/07/1621 ; Mort à Paris (France) le 13/04/1695 Poète et conteur, Jean de la Fontaine a surtout marqué l’histoire par ses Fables. Auteur prolifique, il a vécu de sa plume grâce à la vente de ses recueils mais également en se plaçant toute sa vie sous la protection financière de plusieurs protecteurs. Son œuvre fut alors très appréciée de la Cour de Louis XIV. Elle occupe aujourd’hui une place de choix dans le patrimoine culturel français et certains préceptes des fables font même partie de la sagesse populaire. La naissance d’une vocation littéraire Né à Château-Thierry, dans la campagne picarde, le 8 juillet 1621, Jean de La Fontaine grandit en se passionnant pour la lecture d’œuvres antiques. Après le collège, il passe 18 mois à l’Oratoire à partir de 1641. Cependant, ne se passionnant pas pour les études religieuses, il préfère aller étudier le droit à Paris et obtiendra son diplôme d’avocat en 1649. Parallèlement à ses études, il fréquente un salon de jeunes passionnés de littérature, les "chevaliers de la table ronde" et compose ses premiers vers. En 1653, sa femme Marie Héricart, qu’il avait épousée en 1647, lui donne un fils, Charles. Mademoiselle de La Fontaine est une femme cultivée qui, à l’instar de son mari, fréquente un salon littéraire. Les premières publications En 1654, La Fontaine publie sa première comédie : l’Eunuque, adaptée du poète latin Térence. La mort de son père, en 1658, le laisse dans une situation financière inconfortable qui le conduit à chercher un protecteur. Il le trouve alors en la personne de Nicolas Fouquet, surintendant des finances pour qui il compose plusieurs œuvres dont des ballades, des sonnets et le poème héroïque Adonis en 1658. Le poète fréquente alors les sociétés précieuses et rencontre d’autres grands artistes dont Charles Perrault et Molière. Il vit entre Paris et Château-Thierry, sa ville natale, où il exerce notamment la charge de maître particulier des eaux et forêts. Lorsque Fouquet tombe en disgrâce en 1661, La Fontaine lui reste fidèle et prend sa défense dans l’Elégie aux nymphes de Vaux en 1662 et l’Ode au roi l’année suivante. Suite à ces publications, le poète préfère s’exiler quelques temps à Limoges. Pendant ce voyage, il écrit à sa femme une série de lettres qui seront publiées en 1663 sous le titre la Relation d’un Voyage de Paris en Limousin et qui rassemblent des descriptions des paysages et villes traversés. A son retour à Château-Thierry quelques mois plus tard, La Fontaine courtise la duchesse de Bouillon et la persuade de devenir sa nouvelle protectrice. Elle lui permet en 1664 d’obtenir à Paris le poste de gentilhomme servant chez sa nouvelle bienfaitrice, la duchesse d’Orléans. Il connaît alors le succès dans les salons et publie de nombreuses œuvres, dont les trois recueils de Contes et Nouvelles en Vers publiés en 1665, 1666 et 1671. L’œuvre maîtresse : les Fables En 1668, La Fontaine publie son premier recueil de Fables qui connaît un immense succès. Il rassemble 124 fables dédiées au dauphin. Le poète y met en scène des animaux pour critiquer les hommes et dénoncer les grands problèmes de son époque. Après la mort de la duchesse d’Orléans en 1672, La Fontaine se place sous la protection de Madame de La Sablière. Il publie alors des œuvres variées, notamment un recueil de contes licencieux qui sera interdit (les Nouveaux Contes, 1674) et des poèmes religieux (Daphné, 1674). En 1678 et 1679 paraissent deux autres recueils de Fables, contenant 87 fables supplémentaires. La Fontaine, poète célébré, est alors élu à l’Académie française en 1683, succédant à Colbert. Il y prend la défense de la littérature latine et grecque en 1687, lors de la "Querelle des anciens et des modernes". A la fin de sa vie, La Fontaine est contraint par son confesseur à renier ses écrits licencieux. Le poète s’éteint le 13 avril 1695, dans la maison des Hervart, une famille de banquier qui l’avait pris sous sa protection en 1693, à la mort de Madame de la Sablière. Ses Fables, appréciées des petits comme des grands, restent actuelles grâce à la simplicité de leur langue et à leur forme imagée. En effet, même si de nos jours la censure a disparu, la stratégie narrative adoptée par La Fontaine - utiliser des animaux pour représenter les grands traits moraux des êtres humains - reste toujours aussi astucieuse et drôle. Le poète a souvent puisé son inspiration dans des fables plus anciennes, écrites par Esope, Horace ou encore Pilpay, et il a renouvelé ce genre en en réinventant totalement la forme : le court récit devient alors un élément essentiel, au même titre que l’est la morale didactique qui le conclut. Vidéo : Contes et nouvelles en vers de Jean de la Fontaine
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الأحد 8 فبراير - 20:41:22 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine LA CIGALE ET LA FOURMI Cette fable est la première du premier recueil (124 fables, divisées en 6 livres) paru en mars 1668. Ce recueil est dédié au Dauphin, le fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse, alors âgé de 6 ans et demi. La dédicace est en prose, suivie de la Préface au lecteur, de la traduction libre de la "Vie d'Esope", et se termine par un compliment en vers reprenant et résumant l'essentiel de la dédicace en prose. "Ainsi ces fables sont un tableau où chacun de nous se trouve dépeint" "Je chante les héros dont Esope est le père"....sont des extraits célèbres de cette dédicace LA CIGALE ET LA FOURMI (*) La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau (1). Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août (2), foi d'animal, Intérêt et principal. La Fourmi n'est pas prêteuse ; C'est là son moindre défaut (3). Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse (4). Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. Vous chantiez ? j'en suis fort aise : Et bien ! dansez maintenant.
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الأحد 8 فبراير - 20:42:30 | المشاركة رقم: | |||||||
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| موضوع: رد: Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine LE CHEVAL ET LE LOUP Un certain loup, dans la saison Que les tièdes Zéphyrs ont l'herbe rajeunie, Et que les Animaux quittent tous la maison, Pour s'en aller chercher leur vie, Un Loup, dis-je, au sortir des rigueurs de l'hiver, Aperçut un Cheval qu'on avait mis au vert. Je laisse à penser quelle joie ! Bonne chasse, dit-il, qui (1) l'aurait à son croc (2). Eh! que n'es-tu Mouton ? car tu me serais hoc (3) : Au lieu qu'il faut ruser pour avoir cette proie. Rusons donc. Ainsi dit, il vient à pas comptés, Se dit écolier d'Hippocrate ; Qu'il connaît les vertus et les propriétés De tous les simples de ces prés, Qu'il sait guérir, sans qu'il se flatte, Toutes sortes de maux. Si Dom Coursier (4) voulait Ne point celer (5) sa maladie, Lui Loup gratis le guérirait ; Car le voir en cette prairie Paître ainsi, sans être lié, Témoignait quelque mal, selon la Médecine. J'ai, dit la bête chevaline, Une apostume (6) sous le pied. Mon fils, dit le Docteur, il n'est point de partie Susceptible de tant de maux. J'ai l'honneur de servir Nosseigneurs les Chevaux, Et fais aussi la Chirurgie. Mon Galant ne songeait qu'à bien prendre son temps, Afin de happer son malade. L'autre qui s'en doutait lui lâche une ruade, Qui vous lui met en marmelade Les mandibules et les dents. C'est bien fait (dit le loup en soi-même fort triste) Chacun à son métier doit toujours s'attacher. Tu veux faire ici l'Arboriste (7), Et ne fus jamais que Boucher. Cette fable vient d'Esope "L'âne et le loup" (recueil Névelet) ; D. Loayza traduit la fable d'Esope sous le titre : "Le loup médecin" et la morale : "Quand on se mêle de ce qui ne vous regarde pas, on essuie à juste titre des revers" (Esope, traduction D. Loayza, Flammarion) Ici, le loup utilise la ruse au lieu de la force, il utilise le boniment comme les charlatans. Il dégage lui-même la leçon : "A chacun son métier"
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